Money Profil – Pour que votre rapport à l'argent devienne un puissant atoutofil

MoneyProfil
L'histoire vrai d'Audrey avant, pendant et après son MoneyProfil

Découvrez l’histoire d’Audrey
sa relation à l’argent et son incroyable transformation.
Bonne lecture.

AUDREY

Je ne vous dirai pas ce que j’exerce comme métier aujourd’hui, ni même où je vis et pour quels clients je travaille. Finalement cela ne vous apportera rien. Ce que j’ai envie de partager avec vous, c’est un parcours entrepreneurial chaotique, fait de désillusions et de faux espoirs, c’est un parcours entrepreneurial plein de projections, sur fond de handicap invisible et d’achat compulsif de formations.

Jusqu’à ce que…

Au départ était le handicap

Personne n’en parle, trop peu le disent, pourtant c’est une réalité qu’on ne peut nier : un grand nombre de freelances le sont seulement parce qu’ils n’ont pas le choix, parce qu’ils ont erré médicalement avant d’avoir un diagnostic et qu’une adaptation des postes, des horaires et des conditions de travail dans cette situation de handicap invisible est impossible.

En ce qui me concerne, j’ai des douleurs que je ne gère pas toujours bien, j’ai des coups de fatigue et parfois des impossibilités de me lever ou la nécessité de prendre un temps de pause dans la journée. Jusqu’à ce qu’on mette enfin un nom sur ma pathologie, plus de dix ans après le début des soucis, j’ai souvent cru que c’était dans ma tête, que c’était moi le problème. Et je ne suis pas la seule à qui cela arrive. Et à ce stade, c’est généralement incompatible avec un métier traditionnel dans un magasin et des horaires fixes.

C’est lourd, c’est insidieux, c’est invisible aux yeux des autres et ça renforce le syndrome de l’imposteur : je ne fais pas réellement mon métier par choix, mais par nécessités organisationnelle et médicale. Aussi, voilà ce que je ressens pendant de longues années après avoir fait le choix du freelancing : il faut que je fournisse un travail parfait à mes clients, il faut que je sois parfaitement formée et accompagnée. Il faut que je leur montre… Que je leur montre quoi en fait ?

La réponse à mes questions :
l’achat compulsif d’accompagnements

Une première fois au démarrage : il fallait bien apprendre le nouveau métier dans lequel j’avais choisi d’évoluer. Cela tombait bien, il y avait de nombreuses formations en ligne et une qui sortait du lot, qui se faisait un nom. Et puis, connaître son métier, c’est bien, mais apprendre à se vendre, à vendre son concept et son produit c’est mieux. Et puis se faire accompagner pour avoir le bon mindset d’entrepreneure, c’est utile. Alors j’achète, je me forme, je me fais accompagner. Si le résultat attendu n’est pas là, il y a la solution : tel ou tel autre coaching m’aidera, me fera avancer, me permettra de mieux me vendre ou de clarifier ma proposition… Alors, comme une garantie de succès, j’achète, je ne compte pas, je flambe, jusqu’à ruiner mon compte épargne.

Et puis, tant qu’à faire, j’achète bien souvent les plus chers, ceux faits par de grands « gourous » de la formation qui ont bâti leur réussite en de nombreuses années et qui nous poussent à imaginer que l’on pourra transposer leur business dans notre vie, que ça marchera parce qu’on appliquera à la lettre leur méthode. Et puis, le désarroi, la désillusion : le rêve ne se réalise pas, je n’atteins pas le graal attendu de la réussite quel que soit le projet que j’entreprends. Qu’à cela ne tienne, cette formation que je viens de découvrir est faite pour moi, je vais essayer, cette fois, c’est la bonne. Et puis non.

Encore et toujours, une formation chère, je dépense… beaucoup, je nourris beaucoup d’espoirs. Ça a l’air si simple. Et puis, ils nous poussent à facturer très cher aussi, très vite. Donc il faut être irréprochable, aligné, avoir confiance. Ce n’est pas mon cas, c’est même contre-productif. Mais bon, j’y vais, je me forme.

Je m’associe avec d’autres freelances, je me repose sur eux, ils se reposent sur moi, et les entretiens de prospection que je réalise profitent à mes collègues successifs, mais pas à moi. Lorsque je retente l’aventure toute seule, je décroche bien des rendez-vous prospects mais ils vont signer ailleurs ma solution et parfois à un tarif bien plus élevé que le mien. Toujours le même souci de clarté et de confiance en moi, en ma proposition, qui revient. Bien sûr, quelques-uns travaillent avec moi, mais si peu. Heureusement, j’avais une mission longue décrochée par recommandation. Elle me sauve la mise pendant la crise de la Covid-19 où la machine s’enraye, où je perds vraiment confiance en moi. Mais elle n’est pas suffisante pour participer au loyer. Et le cercle vicieux recommence, s’alourdit même lorsque cette mission s’arrête. Je n’ai plus de revenus.
Une nouvelle idée vient grever mon budget d’entrepreneure : si ça ne fonctionne pas, c’est peut-être que ma charte graphique n’est pas bonne. Et si je la faisais refaire ? Ah ! et puis tout le monde parle de vidéos, de chaîne Youtube ! Et si je créais la mienne, avec mes contenus ? Oui, mais ça ne va pas se faire tout seul, je n’y connais rien. Tant pis, je vais dépenser la somme nécessaire pour la mettre en route.

En réalité, je cherche toujours une solution à l’extérieur de moi pour résoudre la situation. Mais ça, je n’en ai pas conscience.
En réalité, si ça ne prend pas avec la clientèle, c’est que je reproduis sur elle mon propre schéma : je lui vends un service qu’elle a du mal à mettre en application, des artifices et des astuces, mais elle ne se met pas en mouvement elle non plus. Je lui ai vendu du rêve, j’en prends conscience.
Alors, comme une dernière chance, j’achète une nouvelle formation. Je racle les fonds de tiroirs pour me l’offrir. Grâce à elle, cette fois-ci c’est certain, mon activité va décoller.

Sauf que les réacteurs n’ont pas fonctionné, elle est restée à terre. Et moi, je suis au bout du rouleau.

C’est sur ces entre-faits que je découvre Sandrine qui a développé le MoneyProfil. Je la rencontre en mars, j’étudie la question. Mon appétence pour les coachings aiguise ma curiosité et puis j’ai vraiment confiance en la personne qui m’en a parlé. Je ne l’ai pas dégotée sur Internet comme les autres. Mais je viens de m’offrir l’autre formation alors ça devra attendre. Je me fais juste la promesse que dès que je pourrai, je la rappellerai.

Une rentrée d’argent imprévue et bienvenue me l’autorise quelques mois plus tard.

Et, c’est la claque !

Ce qu’elle propose n’a rien à voir avec tous les accompagnements que j’ai reçus. Elle n’a pas la solution, elle a des questions. Elle n’a pas LA méthode, elle propose, elle donne des pistes, elle observe si ça fait sens en moi. Pas de check-list d’exercices impersonnels à appliquer, juste une boîte à outils qu’elle ouvre et où elle cherche la bonne clé pour desserrer là où ça fait mal et un questionnaire bien ficelé sur lequel elle s’appuie.

Une fois le questionnaire rempli, au moment des échanges, je lui parle du handicap, de la frénésie d’achats de formations. Elle cherche à comprendre ce que je compense par ces acquisitions, et finalement, ce n’est pas elle qui fait la lumière sur le(s) problème(s), c’est moi. J’en suis émue aux larmes à plusieurs reprises. Je ne pensais pas que cela produirait cet effet, je croyais qu’on parlerait d’argent. Je ne croyais pas les témoignages que j’avais lus comme quoi, finalement, c’était peu abordé. Et pourtant, c’est la vérité.
Avec elle, je me suis ouverte sur le fonctionnement de couple de mes parents : ma mère et ses achats compulsifs dont j’ai été témoin toute mon enfance, mon père qui n’a pas sa part d’héritage et qui se laisse faire. Mon père encore qui lance moultes entreprises dont aucune n’est rentable parce qu’il n’arrive pas à valoriser son process, ses services, son produit.

Résultat, je mets au jour que je donne beaucoup de pouvoir aux autres. La preuve, j’en ai déjà parlé, je me repose beaucoup sur un associé, une connaissance pour assurer ma confiance. Leur regard est plus important que le mien. Cela s’était infusé, diffusé en moi, je ne m’en rendais même plus compte.

Ce qui s’éclaircit aussi soudainement, c’est que j’ai besoin d’adrénaline, de foncer, d’avancer. Il me faut de l’agitation, de la nouveauté. Et pour assouvir ce besoin, je dépense. Je n’investis pas, je dépense. En théorie, le bénéfice est double : je me fais plaisir en étant dans l’action, je fais face à la peur de l’échec en achetant tout ce qui est « nécessaire ». En théorie seulement.

En réalité, c’est totalement incohérent : plus je dépense – et j’insiste sur ce verbe – plus il va me falloir de clients pour compenser – on revient à ça ! -, plus mon coût d’acquisition va être élevé, moins mon entreprise sera rentable, moins j’aurai confiance en moi. Plus je risque de racheter une nouvelle formation, …

Au cours des entretiens, nous mettons les choses à plat. Comme je me plais à le dire, Sandrine me remonte les bretelles et me ramène sur terre. Elle me fait faire la distinction entre persévérance et « jusqueboutisme » vain. Et elle sort son outil magique (pour moi !) : l’exercice du rond-point.

Je conduis sur une route et il y a quatre sorties. À moi de déterminer la direction de chaque panneau à l’embranchement. À moi d’inscrire les destinations possibles et comment je me les figure. J’y mets même le salariat, mais le constat est rapidement sans appel : si je me dirige là, je vais perdre ma vie à la gagner, sans possibilité d’aménager mon temps.

Je peux aussi aisément être femme au foyer mais cela ne me correspond pas. Il y a la voie de l’entrepreneuriat tel que les formations et les coachings me l’ont projeté et que je rejette finalement. Et puis il y a l’inconnu.

Dans cet inconnu, j’y mets le fait d’accepter les compliments, d’accepter de ne pas être en permanence un cheval au galop et en recherche d’adrénaline. Il y a une part de tout ce que j’ai fait par le passé et de l’ensemble des formations que j’ai suivies (quand même), il y a les excès à transformer en ressources, il y a ce qui remonte à la surface en échangeant avec Sandrine, il y a l’équilibre et l’alignement, le respect envers moi-même. Il y a aussi, et c’est presque le plus important, l’histoire familiale que je connais, qui m’a façonnée et qui n’est pourtant pas la mienne. Je la connais, mais elle n’est pas la mienne. La mienne, c’est à moi de l’écrire.

La suite

Nous nous sommes quittées la première fois sur cet exercice, les yeux rougis, les émotions à fleur, les questionnements tourbillonnants.

Cela ne dure pas, tellement peu. La direction est vite choisie. Ce sera l’inconnu. Table rase du passé, je repars sur une nouvelle voie. Allez, quasiment l’après-midi même, j’annonce à mon entourage que j’arrête ce dans quoi je m’étais embarquée comme projet, mais que je vais quand même rester dans l’entrepreneuriat. Très vite aussi, tout fait sens. Si mon projet n’était pas clair, c’est que je n’étais pas au clair moi-même. Alors je fais le point sur mes compétences, je parle et j’explique. Et mon capital sympathie fait le reste. Les rencontres que j’ai réalisées les années précédentes deviennent un réseau très puissant et très rapidement, j’ai ma première cliente pour ma nouvelle activité.

Tout s’éclaire tellement que mon offre est limpide. Quelque deux ans plus tard, je travaille toujours avec mes clients du premier jour. Ça ne m’était jamais arrivé. Et d’autres suivent naturellement. Je me vois même refuser des collaborations par manque de place. Impensable. Et je ne reviens ni de la fluidité des relations, ni des contrats, ni du montant de mon compte en banque qui grimpe sans que je ne m’épuise. J’accepte d’accueillir l’abondance. Le plus surprenant de tout, c’est que je me rends compte que j’ai développé une capacité de travail que je n’imaginais plus. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai oublié mon handicap, mais son emprise sur ma vie s’est allégée. Ainsi, j’ai même pu élargir mes disponibilités et accueillir de nouveaux clients.

Oh bien sûr ! je ne vais pas vous vendre à nouveau du miracle, tous les jours ne sont pas faciles, nous parlons bien entendu d’entrepreneuriat. Mais ce que j’ai vécu à travers le MoneyProfil n’a pas son pareil. C’est fort, c’est puissant et ça ouvre un grand nombre de portes : celle du retour au développement personnel – que j’étais venue à détester tant on m’avait vendu du miracle -, celle d’une nécessité de creuser au fond de soi et non à l’extérieur pour trouver les solutions, celle d’un accompagnement par un psychologue et celle d’une relation bien plus équilibrée avec mon porte-monnaie.

La transformation est décapante. Lors de l’entretien suivant (et je le constate avec mes proches), je suis méconnaissable. D’un visage terne et triste, me voilà à nouveau avec un message radieux et lumineux. Sandrine n’en revient pas. Moi non plus. C’était juste là, au fond de moi avec mes croyances. Il suffisait de trouver la bonne clé pour les déloger.

Aujourd’hui, je me fais plaisir et je continue de picorer des formations mais pour des budgets bien moins importants et avec une réelle stratégie et une réelle intention derrière.

Aujourd’hui, le besoin de sécurité que je sous-évaluais en cherchant à tout prix l’adrénaline a pris naturellement sa place. Je conjugue missions stables et challenges. Et je suis alignée avec ça.

Aujourd’hui, grâce au MoneyProfil, je vais bien.

Notes

Le récit de Camille a été recueilli et écrit en collaboration avec Amélie CHASTANG, Les Mots d’une Planète.

Les noms ont été modifiés, certains détails l’ont été aussi, ceci fin de préserver l’anonymat.

Si vous souhaitez vous aussi réaliser votre MoneyProfil pour changer votre relation à l’argent prenez rendez-vous ci-dessous :

Vous êtes coach professionnel et souhaitez découvrir la formation MoneyProfil,
prenez rendez-vous 
ci-dessous pour une présentation :