Le comportement de la fourmi se décompose en 4 curseurs :

Curseur 1 : La fourmi économe.
La fourmi économe fait ses provisions, et met son argent de côté.
Elle prend ses précautions, en cas de disette et de coup dur elle ne manquera de rien. 
Elle préfère anticiper.

Curseur 2  : La fourmi radine
La fourmi radine a du mal à sortir ses réserves même en cas de besoin.
Elle accumule, elle compte chaque sortie, elle « gère” au plus juste.
Avoir de l’argent lui confère un statut et une position sociale.

Curseur 3 : La fourmi avare
La fourmi avare ne sort pas ses réserves, ou au compte goutte et à contre-cœur. 
La notion de plaisir est loin de ses préoccupations.
Elle peut même ignorer qu’elle a des besoins.
Elle est connectée à sa raison et déconnectée de ses émotions et de son corps.
Amasser, accumuler lui donne un sentiment de puissance et de pouvoir.

Curseur 4 : La fourmi oniophobe 
La fourmi oniophobe est dans l’incapacité d’acheter, phobique des achats, impossible pour elle de sortir de l’argent.
Si le sujet t’intéresse j’ai fait une petite vidéo que tu peux trouver ici >>

 

Pour une FOURMI l’équation est simple :
Plus j’ai d’argent >> plus je me sens en sécurité

Mais ce qu’elle ignore, c’est que son équation est erronée.

Son équation inconsciente ressemblerait plus à celle-ci : 

 » Je ne me sens pas encore assez en sécurité donc je cherche à accumuler toujours plus de l’argent. »  

Mais la fourmi a un autre souci : elle ignore son niveau « suffisant » de sécurité. Elle n’a pas de jauge !

Tu devines pourquoi ?

Tu te souviens, ce que tu as lu plus haut ? « La fourmi est déconnectée de ses besoins et de ses émotions ».

Elle aura donc tendance à accumuler et remplir un puits sans fond. 

Elle n’en a jamais assez pour vivre tranquille et en paix.

C’est ainsi que je constate dans les MoneyProfil des « matelas » (réserves) de plusieurs centaines de milliers d’euros en compte courant (si, si) pour faire face « au cas où … »  

Si tu es fourmi (en fonction de ton curseur) :

– tu as peur de manquer, 
– tu comptes chaque dépense,
– tu angoisses sitôt que le niveau de ton épargne baisse,
– tu détestes payer,
– etc.